vendredi 20 novembre 2015



L’argent n’a pas de patrie ;
les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ;
leur unique objectif est le gain.

Napoléon BONAPARTE
« Mes chers amis entrepreneurs, vous êtes nombreux, très nombreux 
à avoir quitté la France, pour des raisons personnelles parfois et fiscales souvent. »

C’est par une phrase, qui sonne comme un reproche, que commence l’appel de Marc Simoncini. Alors que la France panse ses plaies, le serial entrepreneur français (Sensee, Meetic, ifrance) a invité dimanche 15 novembre à 23 heures sur Twitter et Facebook les entrepreneurs français exilés à l’étranger à rentrer créer de la richesse dans leur pays.

« Revenez, payez-y vos impôts, vous verrez, ça n’est pas si difficile ! Revenez, parce que si nous ne sauvons pas notre nation, vous aurez vous aussi bientôt tout perdu »

Cette initiative, Marc Simoncini l’a prise seul, sans en avoir préalablement discuté avec d’autres entrepreneurs de la Netosphère.

« J’ai eu une réaction épidermique. Cela m’est venu en voyant le désarroi des forces de sécurité [à la suite des attentats du 13 novembre], qui manquent de moyens. On a beau retourner le problème dans tous les sens, à la fin, c’est quand même un problème d’argent»

« La question n’est plus de savoir si l’on va payer 40 % ou 45 % d’impôts. La question est de savoir si l’on va continuer à vivre dans le même pays »,

poursuit l’investisseur, qui cible les très nombreux entrepreneurs partis mettre leur argent à l’abri, après avoir vendu leur entreprise.

« Entendre la vérité ne fait plaisir à personne »

Sur Facebook, son message a été partagé 775 fois. Sur Twitter, il a été retwitté 561 fois et « liké » (apprécié) 309 fois. L’appel du créateur de Meetic a été diversement apprécié. Ses supporters l’ont félicité. 
« Tellement juste. Ne pas déserter et continuer de se battre
– économiquement pour la France – you’re right »

A lancé sur Facebook Hugo Brugière, vice-président de Cybergun, fabricant d’armes factices.
D’autres, qui se sont sentis visés, ont vertement répondu au fondateur de Meetic. Développeur dans une start-up américaine et partageant son temps entre San Francisco et la France, Pierre Vannier a trouvé le message de Marc Simoncini « pathétique », considérant qu’il y a là un « mélange des genres inacceptable ». « C’est surtout la fin du message qui rapproche le départ de certains des attentats, qui m’a choqué, explique-t-il. C’est de la récupération. »
Marc Simoncini a bien conscience d’avoir jeté un pavé dans la mare. 

« Je me suis fâché avec beaucoup de mes amis. Entendre la vérité ne fait plaisir à personne. Mais pour dix critiques, j’ai eu 100 soutiens »

L’entrepreneur, qui a lui-même songé à s’installer à l’étranger il y a deux ou trois ans. Pierre Kosciuszko-Morizet, qui a vendu PriceMinister à Rakuten en 2010, a volé au secours de l’entrepreneur
« Je suis exactement sur la même ligne, même si cela fait donneur de leçon. Et Marc n’en est pas un. Moi-même, j’ai ressenti l’envie de partir après avoir vendu, mais la fiscalité n’est pas une bonne raison de déménager »,

explique celui qui a également vu de nombreux entrepreneurs aller se réfugier à Londres ou à Bruxelles.

mercredi 18 novembre 2015

"Laxisme", fiches "S"...



"Laxisme", fiches "S"...

Les 5 mensonges de Nicolas Sarkozy après les attentats à Paris

"La politique est l'art de se servir des hommes en leur faisant croire qu'on les sert."
Voltaire

LE PLUS. Deux jours après les attentats qui ont visé Paris, des voix dissonantes se font déjà entendre côté politique. Nicolas Sarkozy a notamment exprimé quelques critiques au sujet des moyens mis en œuvre par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme. Thierry de Cabarrus déplore que le chef des "Républicains" ose jouer sa carte personnelle en pareil moment.


Une fois de plus, c’est du grand n’importe quoi.

Nicolas Sarkozy, dimanche soir, dans le JT de TF1, au lieu de se présenter devant les Français comme un chef de l’opposition raisonnable, conscient de la tragédie qui frappe notre pays et respectueux de ses victimes, a voulu jouer une fois de plus les présidents de substitution, les présidents bis, en multipliant les critiques à l’égard du chef de l’État au lieu de le soutenir, comme l’aurait voulu la règle républicaine.

Incapable de se présenter autrement que comme un candidat à la prochaine présidentielle, passant rapidement sur la compassion pour se lancer les deux pieds dans la bataille électorale, il a multiplié les mensonges et les enfumages, quand le temps du deuil n’est pas encore achevé.

Personnellement, j’ai relevé pas moins de cinq contre-vérités, destinées à contourner l’exigence, faite à toute la classe politique, de ne pas tenir des propos de politique politicienne en ces moment si douloureux.

1. Pas d’unité nationale mais de la "solidarité"

Nicolas Sarkozy a commencé par dire qu’il serait "indigne" de "polémiquer" mais s’est employé à
le faire, après une longue tirade emberlificotée dans laquelle il a tenté d’expliquer qu’il était, bien sûr, "solidaire" avec les victimes et leurs familles, mais qu’il n’était pas question pour lui "d’unité nationale" au sens où on l’entend couramment, à savoir la nation toute entière, et donc sa classe politique aussi, derrière le président de la République.

Une posture à la fois stupide et non républicaine, qu’avait d’ailleurs dénoncée le matin même Alain Juppé. Le maire de Bordeaux a expliqué, devant les cadres et le chef de "LR", que l’union nationale ne se découpe pas en tranche selon son bon vouloir politicien et ses objectifs personnels.

Cette réaction, sans doute jugée trop "raisonnable", a déclenché la colère de l’ancien président qui, le soir sur TF1, a fait fi de cet "état de guerre" qui exige pourtant, selon les principes gaullistes, de se ranger derrière celui qui, par statut, est bel et bien le chef des armées.

2. Il se lance dans une insupportable surenchère

Il y aurait en France, à ce jour, 11.500 personnes qui feraient l’objet d’une fiche "S", et c’est ce chiffre énorme que Nicolas Sarkozy a brandi à la télévision, en laissant entendre que tous seraient suspectés de djihadisme.

Or il semble que, volontairement ou pas (soit il ment, soit il est ignorant), le patron de "LR" ait additionné la totalité des personnes signalées "S" pour les risques qu’ils font encourir à la sûreté de l’État : les éventuels terroristes bien sûr, mais aussi les hooligans, les manifestants altermondialistes, et pourquoi pas, les opposants à Notre-Dame-des-Landes.


Mais qu’importe, lancé dans une insupportable surenchère avec l’exécutif, Nicolas Sarkozy propose d’assigner à résidence "tous les fichiers S" et de leur mettre à la cheville un bracelet électronique !

Devant un tel nombre de suspects, la mesure est totalement irréaliste, même si elle apparaît quand même plus "présentable" que la proposition scandaleuse de Laurent Wauquiez : mettre tous les fichés "S" dans des camps de rétention alors qu’aucun fait délictueux ne peut encore leur être reproché

Il y aurait de quoi rire s’il n’y avait pas de quoi d’abord s’indigner de tant de démagogie et de méconnaissance du droit français.

Un décret n° 2015-1476 du 14 novembre 2015, adopté en conseil des ministres à 00h, déclare l'état d'urgence sur le territoire métropolitain et en Corse. Il a été modifié, quelques heures plus tard, par un décret n° 2015-1478 qui précise les restrictions qui peuvent être apportées aux libertés publiques au nom de cet état d'urgence.

Définition



Avant toutes choses, il convient de définir l'état d'urgence qui ne doit pas être confondu avec des notions voisines. Il se distingue d'abord de l'Article 16 de la Constitution qui confère au Président de la République des pouvoirs exceptionnels "lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu". Les constituants de 1958 songeaient surtout au désastre de juin 1940, c'est-à-dire à l'invasion du territoire. Dans le cas des attentats terroristes du 13 novembre, l'intégrité du territoire n'a pas été réellement menacée et le fonctionnement des pouvoirs publics, heureusement, n'a jamais été interrompu.

L'état de siège, quant à lui, figure dans l'article 36 de la Constitution. Décidé par décret en conseil des ministres, il peut être prorogé au-delà de douze jours par le Parlement. Il consiste à donner à l'autorité militaire des pouvoirs très étendus dans le but de rétablir l'ordre et s'analyse comme un transfert du pouvoir civil aux mains des militaires. Il ne peut être utilisé cependant qu'en cas "de péril imminent résultant d'une guerre étrangère ou d'une insurrection à main armée". C'est donc l'hypothèse de la guerre, voire de la guerre civile, qui est visée. De fait, l'état de siège n'a pas été utilisé depuis les deux conflits mondiaux (décrets des 2 août 1914 et 2 septembre 1939). Inutile de dire que même si l'on affirme être en "guerre" contre le terrorisme, cette formulation relève de la communication. La lutte contre le terrorisme n'a rien à voir avec un conflit armé entre Etats ou avec une guerre civile.

L'état d'urgence, quant à lui, est dépourvu de fondement constitutionnel spécifique. Sa base juridique repose sur la loi du 3 avril 1955, votée lors du conflit algérien. Il peut être déclaré par décret en conseil des ministres, soit en cas de "péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public", soit en cas d'"évènements présentant par leur nature et leur gravité le caractère de calamités publiques". Sa mise en place entraine l'accroissement des compétences des autorités civiles, et notamment des préfets, mais ne modifie en rien celles des autorités militaires.  Il a été utilisé durant la guerre d'Algérie de 1955 à 1963, en Nouvelle Calédonie de décembre 1984 à juin 1985, et enfin en novembre 2005 lors des émeutes qui se sont déroulées dans les banlieues de certaines villes. Ce régime d'exception avait alors été prorogé pendant trois semaines.

Le Conseil constitutionnel, dans une décision du 25 janvier 1985 portant précisément sur l'état d'urgence en Nouvelle Calédonie, a affirmé la compétence législative pour sa prorogation. Il rappelle que le législateur a reçu compétence, par l'article 34 de la Constitution, pour fixer les règles relatives aux libertés publiques. Il lui appartient donc d'"opérer la conciliation nécessaire entre le respect des libertés et la sauvegarde de l'ordre public". Alors même que la Constitution ne mentionne pas l'état d'urgence, le Conseil constitutionnel confirme la valeur constitutionnelle du principe de la compétence législative pour en décider la prorogation. Dans les jours qui viennent, le conseil des ministres va donc adopter un projet de loi décidant une telle prorogation au-delà des douze jours initiaux.

Les prérogatives conférées par l'état d'urgence


Le contenu des prérogatives autorisées par l'état d'urgence est, en quelque sorte, à géométrie variable.

Sur la plan géographique tout d'abord, puisque la loi de 1955 permet de délimiter des zones territoriales à l'intérieur desquelles certaines libertés peuvent faire l'objet de restrictions. En l'espèce, les décrets de 2015, reprenant la formulation quelque peu désuète de la loi de 1955, affirment que l'état d'urgence s'applique à l'ensemble du "territoire métropolitain et à la Corse". On se souvient qu'en 2005, l'état d'urgence avait été limité à un certain nombre de ville énumérées dans le décret.

Sur le plan des libertés faisant l'objet de restrictions, les décrets précisent que les mesures susceptibles d'être  prises sont celles visées par les articles 5, 6, 8, 9, 10 et l'alinéa 1 de l'article 11. La formulation n'est guère éclairante. En termes plus simples, les libertés de circulation et de réunion peuvent être réglementées ou interdites, en particulier par une recours à la procédure d'assignation à résidence. Le principe de sûreté est également atteint par la possibilité offerte à l'administration de réaliser des perquisitions, de jour comme de nuit. D'une manière générale, la caractéristique essentielle de ces mesures est de relever du pouvoir discrétionnaire de l'Exécutif, sans intervention préalable du juge.

Il convient de noter que les décrets ne font pas référence à l'article 11 alinéa 2 de la loi de 1955 qui autorise les atteintes à la liberté d'expression, y compris par l'interdiction de journaux, de représentations cinématographiques ou théâtrales. L'idée générale est de prendre des dispositions facilement applicables aux individus jugés dangereux, mais de faire en sorte que les libertés de l'écrasante majorité de la population ne soient pas profondément atteintes. La seule exception concerne les restrictions de circulation à proximité de lieux considérés comme d'éventuelles cibles des terroristes mais, à dire vrai, elles pouvaient déjà être décidées en dehors de tout état d'urgence.

S'il n'existe pas d'intervention a priori du juge judiciaire, il existe une intervention a posteriori du juge administratif. Les mesures prises sur le fondement de l'état d'urgence sont susceptibles de recours dans les conditions du droit commun. Les décrets de 2015 écartent ainsi la procédure prévue par l'article 7 de la loi de 1955 qui permettait d'organiser une procédure préalable devant une simple commission consultative.

Si le contrôle contentieux a le mérite d'exister, il ne permet pas un contrôle global de la mise en oeuvre de l'état d'urgence.

Or, le risque de l'état d'urgence pour les libertés réside dans sa pratique générale, dans l'éventuelle installation d'une routine qui conduit à utiliser la procédure d'exception quand on peut utiliser celle du droit commun. L'état d'urgence n'est donc concevable que pour une durée par définition limitée, les conditions de son utilisation devant être réunies à chaque prorogation. Il appartiendra au Parlement, compétent pour décider de la prorogation, de s'assurer que le péril terroriste demeure "imminent". Les questions essentielles sont donc celles de l'information et du contrôle parlementaire sur l'état d'urgence.

3. Il dénonce son propre laxisme

La mauvaise foi de Nicolas Sarkozy atteint des sommets quand il ose attribuer au pouvoir en place, et donc à Christiane Taubira (qui heureusement a les épaules larges) un prétendu "laxisme" dont il est le premier responsable.

Ainsi, sur TF1, il affirme avec une gravité voire une colère feinte parfaitement bien jouée :


"L’un des individus avait été condamné huit fois. Huit fois, et pas un seul jour en prison !"

Sur ce point, il a parfaitement raison, sauf quand il s’agit d’attribuer cet état de fait au vrai responsable. Or, le délinquant en question, qui est devenu un barbare faute de punitions appropriées, a fait l’objet de huit condamnations entre 2004 et 2010.

À cet époque, Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur (de mai 2005 à mars 2007) avant d’être élu président de la République. C’est donc à lui et à lui seul qu’il aurait dû s’en prendre sur TF1, au lieu de laisser entendre que tout était de la faute de son successeur.

4. Il réclame une mesure déjà annoncée par Valls

Soucieux d’apparaître comme celui qui fait le plus grand nombre de propositions concrètes et fermes en matière de sécurité, Nicolas Sarkozy n’hésite pas, non seulement à ressortir ses vieilles recettes (la pénalisation pour les internautes qui vont sur les sites islamistes) mais aussi à reprendre à son compte celles de ceux qu’ils critiquent.

Par exemple, il a exigé "l’expulsion des imams radicaux", en faisant semblant d’ignorer que le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé cette mesure la veille, sur cette même chaîne.


Anne-Claire Coudray, qui n’avait pas réagi à propos du précédent mensonge sur le "laxisme", a cette fois repris son invité en précisant qu’il s’agissait d’"une mesure déjà annoncée par Manuel Valls samedi soir". Sauf qu’il en faut beaucoup pour déstabiliser le roi des enfumeurs, et qu’il lui a répondu dans un sourire crispé :

"Mais je préfère qu’il sache qu’il est Premier ministre et donc qu'il agisse."

5. Il exige un "accord" avec Hollande

Nicolas Sarkozy est aussi un spécialiste de la rhétorique politicienne. C’est ainsi que vers la fin de l’interview, il a conditionné son soutien à François Hollande à un "accord" qu’il attendait du chef de l’État, après qu’il lui a proposé ses recettes antiterroristes durant une 1h15 à l’Élysée.

A priori, c’est un mot anodin, mais c’est l’exact contraire, car ce terme d’"accord" lui permet de se hisser au niveau du président de la République et donc d’apparaître, aux yeux des téléspectateurs, comme le président bis qu’il s’efforce d’être depuis qu’il est sorti de sa retraite politique.


Or, dans un tel contexte de guerre, Nicolas Sarkozy oublie qu’il devrait se ranger derrière François Hollande en faisant abstraction de son obsession de revanche. Au nom de cette unité nationale qu’il peine tant à accepter. Ce comportement irresponsable s’inscrit d’ailleurs dans la droite ligne de sa visite à Vladimir Poutine et dans son désir de changer, à lui seul, la diplomatie française.


Il l’a fait en tant que Président en recevant Kadhafi lui permettant de planter sa tente en plein Paris en le recevant comme son ami et son égal, avant de bombarder la Lybie et le faire assassiner. Il a reçu Bachar Al-Assad  pour le 14 juillet 2008 et l’a fait assister au défilé de nos troupes à ses côtés. Ses amitiés envers certains hommes politiques étrangers, les plus controversés, nous préparent elles pas à un nouveau régime après son retour : « la Démocrature »




On le voit, Nicolas Sarkozy ne recule devant rien, ni les mensonges, ni les enfumages, pour tenter d’exister politiquement dans une séquence où pour tout autre, s’imposeraient les seuls principes républicains qui vaillent : l’unité nationale en pleine guerre contre le terrorisme.

 
Platon

« Décidément triste semaine »

 

Certes, quelques (rares) élus LR ont déploré cette façon de faire, jugeant ce comportement de cour d’école « pathétique », à l’instar de Thierry Solère, élu des Hauts-de-Seine. 
 « Journée de deuil national et pourtant à l’Assemblée, invectives, provocations et sifflets. Des deux côtés. Décidément triste semaine »,
 a également commenté son collègue Edouard Philippe (Seine-Maritime) sur Twitter.
Et pourtant, cela relève d’un « choix politique », regrette un cadre du parti. 
« Nicolas Sarkozy et Christian Jacob [président du groupe parlementaire] ont fait le choix de laisser la parole aux plus offensifs, ils pensaient qu’il fallait être hyper agressifs. »  
Preuve s’il en faut : Bruno Le Maire, qui voulait poser une question concernant le vivre-ensemble, a été prié d’attendre la séance de mercredi pour jouer au rassembleur.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/17/a-l-assemblee-la-droite-survoltee-face-au-gouvernement_4812162_4809495.html#EaZ25qAo5Cgbs2Ji.99