mardi 1 janvier 2019

Voeux de Monsieur "La France"

JL Mélanchon « Monsieur la France » n’a pas attendu le 2 janvier pour nous abreuver de sa verve « historico-comique » Pendant qu'Emmanuel Macron adressait ses voeux  aux Français lundi soir en direct, le leader de la France Insoumise, lui, déclarait sa flamme aux gilets jaunes et à un de ses leaders le plus médiatique, le controversé Eric Drouet, placé fin décembre en garde à vue lors de l'"Acte VI" des manifestations à Paris. Quelques jours plus tôt, le chauffeur routier avait également appelé à "rentrer" dans l'Elysée lors de la manifestation du 8 décembre, déclenchant une enquête pour "provocation à la commission d'un crime ou d'un délit" et "organisation d'une manifestation illicite" : 
- "Je vis la fin d’année politique la plus motivante de ma longue vie d’engagements. J’ai donc le cœur plein de gratitude pour ces gilets jaunes qui mènent avec tant de bon sens, tant de sang-froid, tant de constance, le combat pour libérer notre pays des chaines de l’argent roi (sic). Je mesure que dire cela en une phrase de ce marbre, c’est s’exposer à l’ironie des pomponnés. …
Je m’amuse des ironies de l’histoire. Il y en a tant ! La plus suave c’est de voir l’action de monsieur Éric Drouet. Je ne le connais pas. Je l’écoute, je le lis et je vois en lui la même sage et totale détermination, Je le vois se tenir à distance des pièges grossiers qui leur sont tendus à intervalles réguliers par les terribles adversaires qu’ils affrontent à mains nues. La France est pleine de ces personnages qui marquent son histoire comme autant de cailloux blancs. C’est pourquoi je regarde Éric Drouet avec tant de fascination. Comment est-ce possible ? Drouet ? Il porte le nom d’un personnage dont Napoléon a dit « sans vous l’histoire de France aurait été toute différente ». Les sans-culottes exigeaient l’arrestation des députés qui servaient la soupe à un gouvernement protecteur des riches, fermé aux demandes populaires, inerte devant l’envahisseur après avoir provoqué la guerre. …
De nos jours nous pourrions argumenter à l’inverse : « l’esclavage c’était légal, le droit de vote réservé aux hommes c’était légal, la monarchie présidentielle c’est légal, les privilèges fiscaux c’est légal, la suppression de l’ISF c’est légal, l’usage du glyphosate c’est légal ». S’est-on jamais débarrassé de la cruauté d’un ordre légal autrement que par la lutte ?...
Puisse cette année être la vôtre, et celle du peuple redevenu souverain. Puisse-t-elle être celle de la fin de la monarchie présidentielle, et du début de la nouvelle république. Sur le seuil de ce début d’année prometteur, pour saluer tous les gilets jaunes et l’histoire dont ils sont les dignes héritiers, je vous dis « merci, monsieur Drouet "
JL Mélanchon qui vous dites « la France ». Vous n’êtes pas le peuple, vous n'êtes qu'un insoumis qui soutient l'anarchie de certains anti-démocrates, et anti républicain, comme Eric Drouet.
Une foule, de quelques centaines de milliers de gens violents et haineux qui s'attaquent aux symboles de la République et aux représentants de celle-ci, qui veut détruire l'état de droit ne peut en aucun cas représenter le peuple français dans sa diversité. ils sont devenus la honte de la République, nul ne peut en accuser l'état comme dans ses excès verbaux le fait JL Mélanchon, qui joue sa dernière carte pour devenir le guide suprème. 
La Démocratie n'est pas le fait d'un homme fut il un Président,
la Démocratie est le fait d'un peuple en son entier, et ce ne sont pas quelques excités qui se proclament être le peuple que pour autant ils le sont. Pour se rendre compte du danger que transportent vos idées il faut juste se rappeler de vos vidéos sur facebook tout au long des mois précédents votre implication dans les GJ, ils présentaient des contenus ouvertement anti-macronistes il était reproché à Macron de dépenser «plusieurs milliards» pour l’immigration.. D'autres vidéos supprimées évoquaient les migrants en France. Vidéos anti-migrants qui devaient plaire au front national, plutôt qu’à certains leaders de gauche. Malheureusement, Il ne devrait pas être nécessaire de préciser que le fascisme est de gauche, car le fascisme a toujours été de gauche.
(Benito Mussolini était socialiste et faisait l’admiration de Maxime Gorki, ami de Lénine, et de Lénine lui-même. Adolf Hitler et le principal idéologue du nazisme, Joseph Goebbels, étaient socialistes. Goebbels disait même incarner le véritable socialisme, trahi à ses yeux par les bolcheviks.)

Vous et votre mouvement est devenu une « négation de la démocratie, une atteinte à la liberté de chacun ». A l'exemple de ceux qui rejettent la liberté de la presse (La liberté de la presse est un droit constitutionnel de 1958 à partir de la déclaration des droits de l'homme 1789, qui en préambule à la future Constitution, édicte à son article 11 que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi»).

dimanche 30 décembre 2018

La liberté de la presse présente des inconvénients. Mais moins que l'absence de liberté. François Mitterrand

« Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. »
BEAUMARCHAIS


Vous n’êtes pas le peuple, vous n'êtes qu' « insoumis » qui soutiennentt l'anarchie de certains anti-démocrates, la Démocratie n'est pas le fait d'un homme fut il un Président, la Démocratie est le fait d'un peuple en son entier, et ce ne sont pas quelques excités qui se proclament l'être que pour autant ils le sont, pas plus que JL Mélanchon qui se dit la "République". Votre mouvement est devenu « une négation de la démocratie, une atteinte à la liberté de chacun », à l'exemple de ceux qui rejettent la liberté de la presse : La liberté de la presse est un droit constitutionnel de 1958 à partir de la déclaration des droits de l'homme 1789, qui en préambule à la future Constitution, édicte à son article 11 que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi».


Un régime civil et représentatif, né d'élections libres,
soutenu par la loi et contrôlé par la liberté de la presse,
Même corrompu et inefficace,
sera toujours préférable à une dictature
Mario Vargas Llosa

En affirmant la « ressemblance » entre notre temps et les « années 1930 », le président de la République a réactivé le spectre du fascisme et le clivage politique et intellectuel qui s’est noué autour de l’usage de ce terme. Eric Fassin juge en effet qu’il « importe aujourd’hui d’appeler un chat un chat : refuser de nommer ce néofascisme autorise à ne rien faire. La rigueur intellectuelle scrupuleuse de quelques-uns sert de prétexte à la molle lâcheté politique de beaucoup ».
L’histoire nous rappelle certes que les dynamiques d’extrême droite prospèrent sur la réticence des contemporains à mesurer la proximité du gouffre et leur tendance à se voiler la face par tous les moyens possibles. Mais elle nous enseigne aussi que véhiculer aujourd’hui un imaginaire politique dominé par les Chemises brunes et la marche au pas de l’oie est susceptible de faire manquer les visages que prennent les menaces contemporaines.
Pour le sociologue Ugo Palheta« certes, il ne s’agit pas d’un “retour des années 1930”formulation contre-productive tant elle laisse entendre un recommencement à l’identique, mais le fascisme s’inscrit dans notre époque comme une possibilité concrète ». Toutefois, il existerait bien une « actualité » du fascisme, il appelle pour cela de ses vœux un antifascisme menant « de front le combat contre ce néofascisme en gestation, et contre la triple offensive – néolibérale, autoritaire et raciste – qui en nourrit la progression ». Et il juge que ce nouvel antifascisme ne pourra émerger qu’en étant « capable de mener de front le combat contre l’extrême droite et celui contre les politiques destructrices qui favorisent son ascension ». Il s’agit d’abord de « se défaire de l’idée, confortable mais impuissante, qu’il suffirait d’opposer au FN soit les “valeurs républicaines”, dont la réalité est démentie quotidiennement pour la majorité de la population, soit un “front républicain”, constitué d’organisations directement impliquées dans la destruction des conquêtes sociales et démocratiques, dans la banalisation du racisme et, ainsi, dans la progression de l’extrême droite.
Une seconde tentation doit être évitée, car elle constitue aussi une « impasse mortelle ». Elle prend la forme d’un « maximalisme bavard » et revient à « opposer et substituer la visée révolutionnaire au combat antifasciste, mais aussi aux luttes antiracistes, féministes ou encore écologistes, qui constitueraient autant d’illusions et de dérivatifs ».
Pour Mark Bray, il existe plusieurs leçons d’histoire utiles pour les antifascistes d’aujourd’hui : notamment le fait que les fascistes ont toujours « gagné le pouvoir légalement » ; que le fascisme n’a pas été « suffisamment pris au sérieux avant qu’il ne soit trop tard » ; que le « fascisme vole à la gauche son idéologie, ses stratégies, son imagerie et sa culture », ou encore que « le fascisme n’a pas besoin de beaucoup de fascistes pour advenir ».

 Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans,
ma fille me demandera :
"Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré
la liberté de la presse sur Internet ?"
Mike Godwin