dimanche 20 février 2022

Kiev appelle l’Occident de cesser de chercher l’“apaisement”



Emmanuel Macron s’était entretenu samedi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui dit ne pas vouloir “riposter aux provocations le long de la ligne de contact”, selon l’Élysée. Le dirigeant ukrainien lui a “confié de dire à Vladimir Poutine la disponibilité de l’Ukraine à dialoguer”, a souligné la présidence française.

Volodymyr Zelensky a appelé samedi ses alliés occidentaux à cesser toute politique “d’apaisement” à l’égard de Moscou, accusé par Washington et Kiev d’avoir massé 150 000 soldats aux frontières orientales ukrainiennes “malgré la multiplication des heurts dans l’est sur la ligne de front avec les territoires sous le contrôle des séparatistes prorusses”.

Il a présenté son pays comme le “bouclier de l’Europe” face à la menace d’une invasion russe. “Depuis huit ans, l’Ukraine a été un bouclier. Depuis huit ans, l’Ukraine retient l’une des plus grandes armées au monde qui est massée à nos frontières et pas à celles” de l’UE, a-t-il lancé, lors d’un discours  historique”“étrille l’Occident pour son inaction alors que les bombardements rendent la guerre Russie-Ukraine de plus en plus imminente” il a promis que l’Ukraine se défendrait “avec ou sans” ses alliés.

Cette situation de guerre rappelle La montée de « l’irrédentisme » des allemands des Sudètes qui  précède l’invasion de la Tchécoslovaquie et l’annexion des Sudètes en 1938.                                                                                                    Suite aux  « Accords de Munich » qui sont devenus non sans raison le symbole de la lâcheté politique. Ces accords signés par Daladier, Chamberlin, Mussolini et Hitler ont permis à l'Allemagne  de forcer un diktat auprès de la République de Tchrécoslovaquie le 30 septembre 1938.                                                            Ils représentent l'attitude à éviter chaque fois qu'un dictateur émet des prétentions injustifiées. La crise est née de la volonté de Hitler de poursuivre son avantage après l'annexion sans coup férir de l'Autriche en mars de la même année. Notre  faiblesse dans la  réponse vis-à-vis des exigences d’Hitler ( Anschluss ).a eu pour conséquences directes la cession de la région des Sudètes à l’Allemagne nazie par la Tchécoslovaquie.  (La Tchécoslovaquie prend forme sur les ruines de l’Empire Austro-hongrois défait. Fondé d’après l’idée du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ») l’opposition entre la minorité allemande et le gouvernement central ne va cesser de s’intensifier peu à peu durant les années 20 et 30, et ce, notamment dans la région des Sudètes. Le point culminant des tensions aura lieu en septembre 1938. En effet, des attaques considérées comme terroristes sont orchestrées par des groupes paramilitaires proches du parti nazi (Parti allemand des Sudètes). Il n’en fallait pas plus pour Hitler :  Le 12, lors de son fameux discours de Nuremberg, il annonce encore une fois son intention de rassembler tous les Allemands sous le même drapeau,  à la même période, la Wehrmacht, l’Armée du Reich organise des « manœuvres militaires » d’envergure aux frontières tchécoslovaques. Il semble que la guerre soit inévitable et c’est pourquoi Neville Chamberlain et Édouard Daladier se pressent d’aller à la rencontre d’Hitler afin de discuter de l’avenir des Sudètes, sans même inviter un seul représentant tchécoslovaque !

La suite vous la connaissez…

La vice-présidente américaine Kamala Harris a quant à elle déclaré que Moscou créait de faux prétextes pour une attaque tout en amassant des troupes et une puissance de feu à la vue de tous“Nous constatons que la Russie diffuse de la désinformation, des mensonges et de la propagande”, a-t-elle déclaré.

Les séparatistes pro-russes de l’est ukrainien, qui accusent Kiev de vouloir les attaquer, ont annoncé samedi une mobilisation générale” des hommes en état de combattre, après avoir ordonné l’évacuation de civils vers la Russie voisine. S’ajoutant à cela, le président Vladimir Poutine a supervisé personnellement samedi des exercices “stratégiques” avec des tirs de missiles “hypersoniques”. Vladimir Poutine, dont la paranoïa n’ plus à démontrer, est apparu au côté de son homologue Despote  biélorusse Alexandre Loukachenko lors d’une réunion par visioconférence avec ses généraux coordonnant les tirs. 



Signe d’inquiétudes croissantes, Berlin et Paris ont appelé samedi leurs ressortissants à quitter l’Ukraine. Au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson a affirmé que la Russie préparait “la plus grande guerre en Europe depuis 1945”.

Dans ces conditions il est inacceptable d’accepter des idées proches de celles de Poutine que les partis extrémistes en France veulent nous imposer, le RN, LFI, Zemouriens… et autres Populistes qui parlent d’amitié avec la Russie, mais qui sont muets quand il s’agit du peuple Russe, de sa presse. Les journalistes, les opposants politiques emprisonnés pour délits d’opinions…