Narcissisme ... Dangerosité ? ... Hédonisme extrême ? ... Dangerosité ?
Chez Donald Trump...
Il s’agit du diagnostic le plus facile, de loin ! La propension de Donald Trump à parler de lui et à tout ramener à lui, est dûment documentée, observée, commentée. L’ex-directeur du FBI, James Comey, en a fait les frais lors de sa première rencontre avec lui[8] :
Durant la suite de notre rencontre – je n'emploie pas le terme « conversation » parce qu'il ne s'applique pas lorsqu'une personne monopolise la parole –, il n'a pas cessé de parler de la foule le jour de son investiture, de la couverture médiatique gratuite qu'il avait réussi à générer durant l'élection, et de la cruauté de la campagne. Il a parlé des privilèges de la Maison-Blanche, en disant quelque chose comme : « C'est un luxe. Et le luxe, ça me connaît. » Il a insisté sur le fait qu'il n'avait aucunement peloté la femme assise à côté de lui dans l'avion, et l'idée qu'il ait pu agripper une actrice porno et lui proposer de l'argent pour qu'elle vienne dans sa chambre était grotesque.
Tony Schwartz, le réel auteur de la biographie « The Art of the Deal », a lui aussi commenté sur cet aspect de Donald[9] :
Ce que Trump désire le plus profondément, c'est l'adulation qu'il a trouvée si fugace. Cela explique en grande partie son besoin de contrôle et pourquoi il ne pouvait tout simplement pas supporter Comey, qui, selon les rapports, a refusé de se plier à la demande de loyauté de Trump et dont l'enquête continue sur l'ingérence russe dans la campagne électorale de l'année dernière menace de faire tomber sa présidence. Le besoin de Trump pour des éloges inconditionnels et des flatteries aide également à expliquer son hostilité envers la démocratie et une presse libre, toutes deux prospérant grâce à un dissentiment ouvert.
- Descriptions
Craig Malkin nous a gratifiés d’un exposé sur le narcissisme et ses effets néfastes sur la politique[10]. Le narcissisme est en réalité un spectre. Il peut être classé sur une échelle de 1 à 10. Ce n’est pas une caractéristique totalement négative, bien au contraire : les personnes heureuses, confiantes et optimistes ont généralement suffisamment d’amour propre, c’est-à-dire 4 à 6 sur l’échelle ci-dessus. Lorsqu’on va au-delà, c’est là que le qualificatif trivial de « narcissique » s’applique. Le tout se complexifie davantage, vu qu’il y a différents types de narcissisme. Celui que nous connaissons est le narcissisme extraverti et c’est récurrent parmi les célébrités ou les politiciens. D’ailleurs, la plupart des présidents américains étaient des narcissistes extravertis[11].
Plus récemment, Ashley Watts et al. ont montré que le narcissisme est une épée à double tranchant : plus un leader l’est et plus ses chances de subir une procédure de destitution sont élevées[12]. Une découverte prophétique vu que sur les années qui ont suivi, Trump était victime non pas d’une, mais de deux procédures de destitution. Pourquoi cette corrélation ? Parce que les narcissiques ont une tendance plus élevée à tolérer les comportements déviants, comme l’abus de pouvoir et la violation des lois.
À partir de 9 sur l’échelle du narcissisme, l’on arrive à une pathologie, le trouble de la personnalité narcissique. Voici, selon le DSM-5®, les 9 critères pour diagnostiquer quelqu’un qui souffre de ce syndrome[13] :
1. Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex. surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport).
2. Est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal.
3. Pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau.
4. Besoin excessif d’être admiré.
5. Pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits.
6. Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
7. Manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui.
8. Envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient.
9. Fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.
Pour être diagnostiqué avec un trouble de la personnalité narcissique, il faut correspondre à au moins cinq des neufs critères. Les psychiatres sont formels : Donald Trump remplit neuf critères sur neuf !
- Dangerosité
Prenons le cas de Richard Nixon. Selon un de ses biographes, il aurait bombardé le Vietnam au moins une fois pour impressionner ses amis. Henry Kissinger devait lui servir de garde-fou afin de l’empêcher de prendre les pires décisions. Alors qu’il était ivre, Dick avait même ordonné un bombardement nucléaire de la Corée du Nord[14]. Il considérait la presse comme l’ennemi. Il faisait vivre un climat de terreur et de méfiance. Il disposait d’une liste d’ennemis qui grandissait chaque jour. Il ne reconnaissait jamais ses erreurs et avait toujours un bouc émissaire, comme les communistes. Lors des investigations consécutives au scandale du Watergate, il a commis l’erreur fatale de virer les enquêteurs.
Sur cet aspect : le parallèle entre Richard Nixon et Donald Trump est saisissant ! Donald Trump a lui-même bombardé la Syrie sur un coup de tête, divulgué des secrets israéliens pour impressionner les Russes, viré le directeur du FBI à cause des enquêtes menées sur lui, est prêt à déformer la réalité plutôt que reconnaître ses erreurs. Les immigrants illégaux et les musulmans lui servent de boucs émissaires. Enfin, il a fait des médias les ennemis via sa fameuse rhétorique Fake News.
La paranoïa et le besoin de gagner sont tels qu’il voit toute transaction en duel où il y a forcément un gagnant et un perdant. C’est pour cette raison qu’il voit en l’OTAN et en toute alliance multilatérale, des parties qui profitent des États-Unis.
Telles sont les conséquences du trouble de la personnalité narcissique sur les décisions et les prises de parole d’un président. Un tel dirigeant est un véritable danger, comme nous le verrons dans une partie ultérieure.
Hédonisme présent extrême
L'hédonisme présent extrême fait référence à un mode de vie et à une orientation psychologique qui privilégient le plaisir et la gratification immédiats, souvent au détriment des conséquences à long terme. Ce concept peut être considéré comme uns sous-catégorie du narcissisme.
Les personnes qui souffrent de cette pathologie vivent ainsi strictement le moment présent, veulent toujours plus de gratification, plus de plaisir. Elles perdent la notion de leurs propres actes et déclarations passés, et du coup les renient, mentent, sont prêtes à dire tout ce qu’il faut pour obtenir leur gain de plaisir.
Autre caractéristique de cette pathologie : l’arrêt du développement émotionnel. Les remarques sexuelles puériles de Trump, son besoin enfantin d’attention constante et sa tendance à harceler proviennent d’un arrêt du développement émotionnel. Lors de ma revue informelle de l’ouvrage « Le Feu et la Fureur » (un ouvrage traitant de la gestion quotidienne de Trump à la Maison-Blanche), j’en étais arrivé à la même conclusion :
Trump est en réalité comme un bébé qui s'est retrouvé à la tête d'une multinationale. Car Trump est ce qu'on appelle un man-child : il a beau être un septuagénaire, il a la maturité d'un adolescent. [...] Mon avis dorénavant est que Trump n'est pas un génie du mal, mais un attardé émotionnel et d'intelligence très moyenne.
Et si vous ne croyez pas à nos spéculations, vous pouvez toujours écouter Trump lui-même[17] !
« Quand je me regarde en première année et que je me regarde maintenant, » a-t-il dit à un biographe récent, « je suis fondamentalement le même. » Son développement s'est essentiellement arrêté dans la petite enfance.
- Dangerosité
Après avoir compilé les données du site Politifact , nous sommes arrivés à un constat accablant. Comparé à son prédécesseur, dont seule une déclaration sur quatre (25%) était un mensonge, et à son successeur dont deux déclarations sur cinq (42%) l’étaient, plus de trois quarts des déclarations de Donald Trump (77%) étaient fausses ! En termes de vérités, on a respectivement 48% (près d’une déclaration sur deux), 33% (une déclaration sur trois) et 11% (un peu plus d’une déclaration sur dix). Cette comparaison nous montre que même si les politiciens mentent plus que la normale, Donald Trump est dans une catégorie bien à lui…Et puis il y avait les mensonges inutiles et déconcertants. À un moment donné, par exemple, le Président m'a dit que son chef de cabinet Reince Priebus ne savait pas que nous avions rendez-vous, ce qui me semblait improbable. Un chef de cabinet devait savoir à tout moment si le Président dînait seul ou avec le directeur du FBI. Plus tard, au cours du même dîner, Trump a dit d'un ton désinvolte : « Reince sait que nous dînons ensemble. »
Ce fait est extrêmement dangereux : cela crée un climat de méfiance extrême et cela banalise une réalité dite alternative. Robert Lifton parle ainsi de « normalité malfaisante », une situation dans laquelle la population est tellement inondée de mensonges que ces mensonges sont normalisés. Un concept fortement utilisé par les Nazis .... Lifton a ainsi déclaré :
"Trump crée sa propre manipulation extrême de la réalité. Il insiste pour que ses porte-parole défendent sa fausse réalité comme étant normale. Il s'attend ensuite à ce que le reste de la société l'accepte, malgré l'absence de toute preuve."
Quelques mois avant cette citation Trump refusait de reconnaître sa défaite au vote populaire, arguant que la différence était due aux immigrants illégaux. Et trois ans après cette citation, Trump refusait de reconnaître sa défaite tout court, à l’élection, avec les conséquences que nous connaissons aujourd’hui.
Déshumanisation
"Quand le Mexique envoie ses gens, ils n’envoient pas les meilleurs ... Ils envoient des personnes qui ont beaucoup de problèmes, et elles apportent ces problèmes avec elles. Elles apportent des drogues. Elles apportent de la criminalité. Ce sont des violeurs. Et certains, je suppose, sont de bonnes personnes."
Misogynie
"Quand vous êtes une star, elles vous laissent faire. Vous pouvez tout faire... Les attraper par la chatte... Vous pouvez tout faire."
Paranoïa
"Le monde est un endroit vicieux et brutal. Nous pensons être civilisés. En vérité, c'est un monde cruel et les gens sont impitoyables. Ils agissent gentiment devant vous, mais en réalité, ils veulent vous nuire... Même vos amis veulent vous avoir : ils veulent votre emploi, ils veulent votre maison, ils veulent votre argent, ils veulent votre femme, et ils veulent même votre chien. Ce sont vos amis ; vos ennemis sont encore pires !"
Racisme
Donald J. Trump appelle à un arrêt total et complet de l'entrée des musulmans aux États-Unis.
Auto-glorification
"Je parle avec moi-même, numéro un, parce que j'ai un très bon cerveau et j'ai dit beaucoup de choses... Mon consultant principal, c'est moi-même."
Sociopathie
La sociopathie est un trouble de la personnalité antisociale qui se caractérise par des comportements en décalage avec les normes sociales. Voici les critères de la personnalité antisociale
1. Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation.
2. Tendance à tromper pour un profit personnel ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries.
3. Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance.
4. Irritabilité et agressivité, comme en témoigne la répétition de bagarres ou d’agressions.
5. Mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui.
6. Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières.
7. Absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui.
Il faut afficher trois de ces critères pour être classé personnalité antisociale. Et après avoir rempli neuf des neuf critères pour le syndrome de la personnalité narcissique, Trump réussit l’exploit de remplir sept des sept critères pour la personnalité antisociale ! Pour le sixième point par exemple, nous parlons quand même d’une personne impliquée dans plus de quatre mille procès, la plupart pour des impayés…
Alors, laquelle des personnalités antisociales c’est ? Psychopathie ou sociopathie ? Les deux troubles ont plusieurs différences, l’une d’elles étant que la psychopathie est innée tandis que la sociopathie est acquise.
L’opinion selon laquelle Trump est atteint de sociopathie est appuyée par l’avis de Mary Trump sur le sujet, la thèse entière de son livre est que son oncle a été affecté par un attachement non sécurisé, entre sa mère malade et son père qui refusait d’assumer l’intérim. Trump n'a jamais oublié la leçon principale qu'il a apprise de son père et à l'école militaire où il a été envoyé pour devenir encore plus dur. Dans ses propres mots, « L'homme est l'animal le plus vicieux de tous, et la vie est une série de batailles se terminant par la victoire ou la défaite. »
Les sociopathes ne sont pas tous pareils. Il y a ceux qui finissent dans la criminalité et ceux qui parviennent à obtenir un grand succès dans la vie. On parle de « sociopathes à succès », et ils le réussissent grâce à leur propension à voler, tricher et mentir sans le moindre remord par rapport aux conséquences de leurs actes. les personnes de haut statut ont en moyenne un niveau d’empathie bien plus faible que celui du reste de la population
- Dangerosité
La difficulté qu’ont les sociopathes à former des relations durables tend à les rendre paranoïaques. Nous avons déjà exploré la paranoïa plus haut, avec le fait de voir dans les médias des ennemis et de n’avoir confiance en personne. Cela crée un climat délétère à Washington, mais aussi dans son entreprise familiale.
Donald Trump a escroqué de nombreux Américains à travers ses actions soi-disant caritatives, la Trump University et une pyramide de Ponzi appelée ACN. Ses déclarations sur la taille de la foule à son inauguration et ses déclarations ubuesques sur la défaite au vote populaire (due au vote des immigrants illégaux) montrent une perte de contact avec la réalité. Enfin, Les fins de non-recevoir de Comey entraînent la fureur du président, qui ordonnera au nouveau Procureur adjoint de renvoyer le directeur du FBI. Cette éviction ou le fait de bombarder la Syrie sur un coup de tête montrent son impulsivité.
Déclin cognitif
- Certitudes sur le déclin cognitif de Donald Trump
Alors, disons-nous quelque chose : le déclin cognitif de Trump n’est pas contestable.
Trump émaillait ses réponses de mots et d'expressions tels que « résorbé », « inclination », « discrédité », « séance d'entraînement » et « une certaine intelligence innée ». Il lançait des phrases bien tournées comme : « Cela aurait pu être un parcours conflictuel » et « Ce sont les seuls casinos aux États-Unis qui sont ainsi notés. » Il a même proposé des aphorismes réfléchis et articulés : « Si vous vous concentrez sur ce qui manque, vous n'appréciez pas ce que vous avez » et « L'adversité est une chose très drôle. »
Comparez cela au commun de ses discours actuels :
"Les gens veulent le mur à la frontière. Ma base veut clairement le mur à la frontière, ma base le veut vraiment — vous avez assisté à beaucoup de rassemblements. D'accord, la chose qu'ils veulent plus que tout, c'est le mur. - Ma base, qui est une grande base ; je pense que ma base est de 45 pour cent. Vous savez, c'est drôle. - Les démocrates, ils ont un grand avantage dans le Collège électoral. Un gros, gros, gros avantage. ... Le Collège électoral est très difficile à gagner pour un républicain, et je vais vous dire, les gens veulent le voir. Ils veulent voir le mur."
Et si cet effondrement n’était pas déjà suffisamment alarmant, il s’est aggravé ces dernières années.
-L'ancien président Donald a décrit clairement comment le public était de son côté lors de son débat épique avec la vice-présidente Kamala Harris. Sauf qu'il n'y avait pas de public.... Le débat s'est tenu dans une salle vide.
-Jusqu'au mois dernier, M. Trump parlait encore comme s'il était en compétition contre le président Biden, cinq semaines après son retrait de la course.
- Il cite des personnages fictifs de cette époque comme Hannibal Lecter du « Silence des lèvres» (il voulait dire « Silence des agneaux »). Il demande à ses partisans s'ils se souviennent de l'atterrissage à New York de Charles Lindbergh, qui a en fait atterri à Paris et bien avant la naissance de M. Trump.
Beaucoup de personnes dans le cercle de Trump (passé ou présent) ont été forcées d’admettre que ses capacités oratoires ont atteint les abysses.
- Explications possibles à son déclin cognitif
S’il y a une certitude sur ce déclin, il reste à savoir pourquoi ?
- Inhibition due à la détérioration avec l’âge ;
- Inhibition due à une maladie non neurologique ;
- Inhibition due aux effets délétères des médicaments ;
- Effet cumulé des traumas crâniens ou de substances toxiques.
Le déclin de ses capacités de base ayant déjà été traité et identifié, beaucoup sautent à la conclusion que c’est surtout dû à une démence précoce. Et il y a lieu de le penser : de nombreux membres de la famille Trump en souffrent, en ont souffert ou en sont morts, à commencer par Fred, le père de Donald. Dans son récent ouvrage, Fred Trump III argue d’ailleurs que la démence est une affection héréditaire dans la famille.
Nonobstant, il ne faut pas négliger les autres facteurs, particulièrement les effets des maladies non neurologiques, même une infection urinaire peut provoquer des problèmes cognitifs. Or, Trump a une hygiène de vie notoirement déplorable, amateur de junk food, dormant très peu et étant opposé à l’activité physique (croyant qu’elle diminue l’espérance de vie…)
On dit qu'il boit plus de 12 bouteilles de Coca Light par jour et dort très peu. Souffre-t-il d'un trouble du sommeil induit par une substance (dans ce cas, la caféine) ? Il a une alimentation horrible et ne fait pas d'exercice, ce qui peut contribuer à ou aggraver d'autres troubles possibles.
Donald Trump pourrait aussi souffrir des effets de prises de médicaments. Nous ne savons rien de tout ça. Et malheureusement, nous ne le saurons jamais, vu que Donald refuse de rendre publics les résultats de ses examens médicaux.
En résumé, sans une évaluation psychiatrique claire, l’on ne pourra jamais connaître avec certitude la ou les source(s) de son déclin cognitif et donc si c’est réversible. Mais la certitude est qu’il souffre d’un déclin cognitif. Aimeriez-vous une telle personne en possession des codes nucléaires ?
Conclusion
Il m’est impossible d’être suffisamment exhaustif sur les différents essais de diagnostics de Donald Trump. La section sur le narcissisme aurait pu être deux fois plus longue, tout comme l’entièreté de cette partie. Nous pouvons citer ainsi pêle-mêle le narcissisme malfaisant, la tendance au harcèlement, le trouble de la personnalité dépendante et le trouble de l’apprentissage. Trump serait dans la triade sombre, caractérisée par une empathie très faible, un machiavélisme et un narcissisme très élevés. Les personnes dans la triade sombre sont particulièrement connues pour représenter la majorité des agresseurs sexuels dans les pays de l’OCDE. Nous aurions ainsi la raison derrière les multiples accusations d’agression sexuelle et de viol dont Trump fait l’objet. Même si nous manquons de certitude sur ce dont Trump souffre vraiment, nous sommes néanmoins sûrs qu’il est atteint d’un trouble de la personnalité narcissique, d’une forme de trouble de la personnalité antisociale et d’un déclin cognitif - quelles qu’en soient les raisons. Il est clair qu’une telle personne devrait rester le plus loin possible des affaires politiques.