Aucun état
démocratique, quelque soit le prix à payer, ne devrait négocier avec des terroristes qu’ils
soient religieux ou maffieux. Pas plus qu’il ne doit laisser envahir les états les
plus faibles et voir imposer par la force et la terreur, des règles contraires
aux Droits de l’homme, sous la
couverture d’une interprétation tronquée et mensongère de textes religieux.
On ne doit jamais laisser se produire un
désordre
pour éviter une guerre ; car on ne l'évite jamais,
on la retarde à son désavantage.
pour éviter une guerre ; car on ne l'évite jamais,
on la retarde à son désavantage.
Machiavel
"Le prince"
Alors qu'Henri Guaino appelle à «l'union nationale» et que Gérard Longuet
approuve le plan de bataille français, Brice Hortefeux critique une «réelle
impréparation» et Copé la solitude de la France.
Le député UMP Henri Guaino a assuré jeudi
que l’heure n'était pas au débat face à l’intervention française au Mali,
l’unité étant nécessaire en temps de guerre. «Quand la France est en guerre
- et c’est une guerre, pas une petite opération de police - nous devons tous
être unis derrière nos soldats qui risquent leur vie». Y a-t-il place pour
le débat ? «Non, pas maintenant, c’est la guerre avec tous ses risques,
ses conséquences, ce n’est pas le moment d’ouvrir un débat politique»,
selon celui qui fut la plume de Nicolas Sarkozy. «Mais ça viendra», a
assuré l’ancien conseiller spécial à l’Elysée. «Dans toutes les guerres,
l’union nationale est nécessaire, c’est une question de responsabilité, de
civisme et de respect de nos soldats».
Atteindre le terrorisme, dont la technique est de
se perdre dans la masse, est très ardu.
Malgré cela il a échoué et échouera.
C'est cela le fait principal.
Il n'a pesé sur chacun des grands choix politiques,
nulle part.
se perdre dans la masse, est très ardu.
Malgré cela il a échoué et échouera.
C'est cela le fait principal.
Il n'a pesé sur chacun des grands choix politiques,
nulle part.
F. Mitterrand
Le sénateur de la Meuse Gérard Longuet a
de son côté souligné qu'il aurait «mis
en œuvre la même politique», «totalement pertinente au moment où elle
a été déclenchée», quand «les
colonnes, les 200 pick up» islamistes «se dirigeaient par deux voies vers Bamako. Ils se sont
dévoilés, ils sont sortis de la population, c'était le moment de les frapper».
Faute de cette offensive, «nous aurions trouvé une situation qui eut été
inextricable, des islamistes dans Bamako, dans une très grande ville». Il a
comparé à la situation en Côte d’Ivoire où la France était intervenue «pour
éviter la dispersion des métastases, des combattants en milieu urbain». Pour
lui, il n’y a en Europe que «deux pays ayant à la fois l’armée et le mental
national pour ce type d’opération», citant la France et la Grande-Bretagne.
«Il n’y en a pas d’autres».
En revanche, l’ancien ministre UMP Brice Hortefeux critique
une «réelle impréparation» de l’offensive anti-islamistes lancée par
Paris au Mali vendredi. Dans une interview au Figaro jeudi, ce proche de
Nicolas Sarkozy est interrogé sur la position de l’ancien président quant à
l’intervention : «Personne ne peut s’exprimer à sa place, mais je pense
que si le principe paraît juste, les modalités sont plus qu’incertaines»,
répond-il. L'ancien monarque jouait au soldat depuis près d'une
décennie déjà. Ministre de l'intérieur, la lutte contre les délinquants de
France était son ADN politique. Devenu monarque en 2007, Sarkozy adorait la présence militaire. Belle arnarque de la part d'un ancien
ministre coupable d'être allé personnellement vendre de l'équipement de
surveillance au colonel Kadhafi, ou d'avoir personnellement scellé la
réconciliation franco-syrienne avant que Bachar el-Assad ne nous rappelle
combien il pouvait être un boucher.
L'objectif affiché par la France est d'aider le Mali à retrouver l'intégrité et la souveraineté de son territoire - avec l'aide des Africains. Jusqu'où cela menera-t-il les militaires français ? A Gao, Tombouctou, Kidal ? Dans les monts de l'Adrar des Ifoghas, pour aller en déloger les forces ennemies ? "Nous accompagnerons la reconquête du Nord de notre appui" a assuré le ministre de la Défense, laissant la porte ouverte à plusieurs scénarios.
L'objectif affiché par la France est d'aider le Mali à retrouver l'intégrité et la souveraineté de son territoire - avec l'aide des Africains. Jusqu'où cela menera-t-il les militaires français ? A Gao, Tombouctou, Kidal ? Dans les monts de l'Adrar des Ifoghas, pour aller en déloger les forces ennemies ? "Nous accompagnerons la reconquête du Nord de notre appui" a assuré le ministre de la Défense, laissant la porte ouverte à plusieurs scénarios.
La critique contre ce conflit la plus indigne fut l'oeuvre de Jean-François
Copé : le président
provisoire de l'UMP soutient le principe de l'intervention mais
fustige dès mercredi le prétendu isolement de la France. Quelle solidarité républicaine ! Quelle
éthique épique ! On attend quelque 2.000 soldats
africains d'ici 10 jours. Sans doute certains préféraient-ils que la
France laisse ce joli monde se débrouiller seul.
Le député européen Daniel Cohn-Bendit prend à parti Catherine Ashton, la
chef de la diplomatie de l'Union européenne, mercredi 16 janvier dans
l’hémicycle du parlement européen, pour lui reprocher le manque d'engagement
concret de la communauté dans le conflit au Mali :"Vous avez dit 'nous', 'Nous sommes
concernés', tout le monde dit 'nous', mais il n’y a que des soldats français
là-bas (…) On dit aux Français : ‘On va vous donner les infirmières et allez
vous faire tuer au Mali'"."Nous ne serons
crédibles que si nous ne laissons pas les soldats français seuls au Mali. C’est
une division du travail qui, pour beaucoup dans l’opinion française, est
inacceptable".
«Les soutiens
diplomatiques et logistiques ont été à ce jour plus que mesurés et témoignent
d’une réelle impréparation», dénonce Hortefeux. Il se dit encore «surpris qu’une commission
d’enquête sur ce qui s’est passé en Somalie n’ait pas encore été constituée».
Dans ce pays, un commando de la DGSE a tenté en vain de libérer un otage
français.
C'est un choc en Hollandie. « Il n'y a
rien à cacher» , explique
François Hollande ce mercredi. Cette guerre, paraît-il, l'a changé. Même
le Figaro en est surpris: « Il a endossé son rôle de chef des armées comme celui de
président, sans crier gare. Sans qu'on s'en aperçoive, sans qu'on réalise, sans
chercher à incarner quoi que ce soit. ». Que le Figaro ou la droite approuve d'un
air gêné la détermination de l'actuel locataire de l'Elysée si décrié pour un
procès en indécision depuis des lustres suffisait
Hollande a respecté la Constitution, c'est la moindre des choses. Certains ont cru bon dénoncer l'absence de vote avant l'intervention militaire de vendredi. Le sujet, pourtant, n'avait cessé d'être abordé au Parlement depuis que la zone est en crise. Qui peut dire qu'il découvre le bordel local ? La France n'a pas vocation à rester au Mali, a prévenu Hollande. Cela rappelle un cadre, sans doute incertain. Il a aussi prévenu qu' « un vote du Parlement interviendra si l'opération devait durer plus de 4 mois. C'est la lettre de notre Constitution.»
La guerre, c'est sale.
Hollande a respecté la Constitution, c'est la moindre des choses. Certains ont cru bon dénoncer l'absence de vote avant l'intervention militaire de vendredi. Le sujet, pourtant, n'avait cessé d'être abordé au Parlement depuis que la zone est en crise. Qui peut dire qu'il découvre le bordel local ? La France n'a pas vocation à rester au Mali, a prévenu Hollande. Cela rappelle un cadre, sans doute incertain. Il a aussi prévenu qu' « un vote du Parlement interviendra si l'opération devait durer plus de 4 mois. C'est la lettre de notre Constitution.»
La guerre, c'est sale.
La prétention qu'a le terrorisme d'agir au nom des pauvres
est une flagrante imposture.
est une flagrante imposture.
Jean Paul 2